On a tous une to-do list.
Elle peut être mentale (déconseillé si vous êtes un homme), écrite à l’arrachée chaque matin sur un morceau de papier essuie-tout, ou actualisée régulièrement sur un fichier texte, un logiciel ou une application (Remember the milk pour en citer une).
On ne peut pas y échapper, la to-do list c’est comme les chaussettes de Décathlon : on a déjà entendu parler de quelqu’un qui n’en avait pas, mais ça reste du domaine de la légende.
Parfois la to-do list se décline en plusieurs paragraphes, selon la priorité ou l’intérêt porté à la réalisation – étrangement souvent 2 critères inversement proportionnels (écrire un super roman trop bien sera mis dans la catégorie « un jour lointain, pour s’amuser », tandis que se réinscrire administrativement à l’université sera en rouge clignotant).
La to-do list peut être saisonnière avec la classique « liste des choses à faire pendant ces grandes vacances » qu’on remplit de choses extravagantes lors des périodes d’examens, pour se motiver, en oubliant de noter l’activité prédominante « farniente » (dommage, ça ferait une case à cocher facile au début du mois de septembre).
D’été en été on ressort la même liste qu’on complète pour en arriver à une meta-to-do-list résumant toutes celles inachevées des 3 dernières années.
Et puis à côté de la to-do list privée, il y a celle professionnelle avec les objectifs du jour… Vérifier le bilan biologique de Mme Trucmuche, faire le courrier de M. Bidule, harceler le radiologue pour avoir le compte-rendu…
Notre vie n’est que to-do list.
Mais posons nous 5 minutes et soyons honnêtes : qui a déjà coché la dernière ligne en disant « hop, encore une liste de finie » ? J’adorerais tellement le faire un jour…
Oh et puis zut allez, je l’ajoute sur la to-do list.