J’ai été invité au symposium grippe / COVID de la société française de microbiologie ce mercredi 4 octobre, avec un chouette programme :
Session 1 – Le bilan de 2022-2023
Modérateur : Bruno Lina
- Évolution des virus influenza depuis la pandémie – CNR IPP
Étienne Simon Loriere (CNR des virus des infections respiratoires, Institut Pasteur, Paris) - Bilan de l’épidémie de grippe 2022-23 en France
Sibylle Bernard-Stoecklin (Santé Publique France)
Session 2 – Prise en charge des infections respiratoires virales
Modératrice : Catherine Weil-Olivier
- Du diagnostic au traitement
Pierre Tattevin (CHU de Rennes) - Masquer, aérer, tester, isoler, traiter, vacciner, former et informer… les multiples rôles du généraliste
Michaël Rochoy (Médecin généraliste, Outreau)
J’ai relayé les 3 premières présentations sur mon compte Twitter.
Pour la 4ème, voici ma présentation (terminée à 3h du matin – sigh). Je vous invite à la lire au format diaporama, ça sera plus sympa (et vous pouvez lancer l’audio enregistré ce matin sur la première diapo si vous le voulez).C’est parti pour le « symposium grippe et virus respiratoires » de la @SFMicrobiologie dans la très belle ville de Rennes que j’ai pu découvrir ce matin 🙂
— Michaël 🐊 (@mimiryudo) October 4, 2023
4 présentations en 2 sessions :
– bilan 2022-2023
– prise en charge des infections respiratoires virales #SFM2023 pic.twitter.com/yUbIeE9TB5
Bonne lecture !
Bonjour Michaël, merci pour la présentation, c’est efficace, ça semble simple, plutôt apaisant et démonstratif. Chez moi, ça soulève une remarque : ok, se coller un masque sur le visage dès qu’on croise du monde, ça fait baisser les contaminations. Mais on les baisserait encore plus si on était 100% à la maison, enfants, salariés, à vivre sans aucune fête familiale, ni sortie ciné ni rien, 2020, c’était surtout le confinement obligatoire qui a permis d’arrêter la propagation exponentielle. Sauf que… Plus jamais ça ! Ce n’est pas du tout la vie que je souhaite, à personne ! Élever ses gosses à la maison ? les bagarres !
pas de cours ? j’avais un gosse en 3 ième et l’autre en première… Les deux ont complètement décroché, le plus jeune vient d’avoir son bac, vous devriez voir le niveau, quand il bosse 1h sur un devoir, il joue non stop 3 jours pour s’en remettre !
bosser sans ses collègues, sans interaction sociale, moi, ça m’a rendu dingue mais j’ai des collègues, ils ne s’en sont pas remis et fuient le boulot depuis.
arrêter de voir la famille parce qu’on peut les contaminer ? Sympa, j’ai quasi pas vu ma mère « elle est malade et tu prends le métro, on préfère que tu ne viennes pas ! », elle est décédée cette année… Voir moins sa famille qu’ils disaient.
Comment se retrouver avec ces constats ?
Les compromis, je vois le principe et j’ai compris que sans, c’est pire.
Mais vouloir éviter les épidémies, toutes sortes, c’est vivre chacun dans une grotte, et enfermer les siens le temps de la contagion, confiner, et là, laissez moi freiner des quatre fers !
Bonjour Marie-Christine !
Merci pour le commentaire et navré pour ce que vous avez vécu, et pour votre mère.
Le confinement de 2020 était réellement nécessaire, sans quoi tous les hôpitaux auraient été davantage saturés avec un excès de mortalité bien pire qu’actuellement. Je pense honnêtement qu’il aurait fallu reconfiner en fin 2020 / début 2021 pour couper les contaminations et laisser le temps de vacciner (c’est le vaccin qui a permis dès mi-2021 de laisser circuler massivement le virus avec un moindre impact relatif sur la mortalité – mais toujours aussi fort en valeur absolue, en raison d’un nombre bien plus importants de contaminations). Par ses choix politiques, Emmanuel Macron a vraisemblablement causé des dizaines de milliers de décès.
Ensuite, tout est une question de « réduction de risques ». Je n’ai jamais dit qu’il ne fallait plus vivre : c’est un discours que j’ai régulièrement porté, notamment sur Twitter qu’il faut intégrer dans la balance « bénéfices / risques » les bénéfices sociaux, familiaux, amicaux… Limiter les risques de contamination quand ça n’a aucune importance (porter un masque en boulangerie) pour pouvoir être libre quand ça a de l’importance (fêter Noël, un anniv, etc.)
A titre personnel, mes « prises de risque » sont surtout de continuer à aller à la musique, et donc dans une harmonie chaque vendredi soir pour jouer de la trompette (donc sans masque hein ^^). Je vais parfois au resto : c’est aussi une « prise de risque » de contamination virale connue et acceptée, parce que ça a des bénéfices personnels, sociaux, amicaux, etc.
Par contre, je suis masqué quand je fais la queue en pharmacie chaque semaine pour aller chercher les vaccins COVID ; je le porte si je vais faire les courses et attendre à la caisse, et bien sûr je le porte au cabinet.
Mais on peut imaginer facilement la même discussion avec la sécurité routière (qui ne fait « que » 3 500 morts par an, versus 10 à 15 fois plus pour le COVID seul). Le meilleur moyen est de ne plus jamais utiliser de voiture : ce n’est pas ce qui est réclamé quand on parle de porter sa ceinture, avoir des airbags, respecter les distances de sécurité, respecter les vitesses, avoir une voiture récente avec freinage d’urgence, etc. Il y a plein de façon de réduire les risques.