Quelle constitution faut-il pour un jury de thèse ?
Il faut déjà connaître la composition possible dans votre faculté (ici à Lille), définie par l’arrêté du 12 avril 2017 :
- au moins trois membres
- dont le président du jury, professeur des universités titulaire des disciplines médicales (un médecin des armées peut faire partie d’un jury de thèse : lorsque ce praticien est professeur agrégé du Val-de-Grâce, il peut présider le jury) ;
- Pour la médecine générale, le jury peut être composé en tant que de besoin d’enseignants associés de médecine générale, à l’exception de son président.
- Pour les étudiants de troisième cycle des études de pharmacie affectés dans la spécialité biologie médicale, la thèse conduisant au diplôme d’Etat de docteur en pharmacie est soutenue devant un jury présidé par un enseignant-chercheur habilité à diriger des recherches, titulaire des disciplines pharmaceutiques. Le jury de thèse est composé d‘au moins trois membres désignés par le président de l’université sur proposition du directeur de l’unité de formation et de recherche dispensant des formations pharmaceutiques. Deux membres du jury sont titulaires du diplôme de pharmacien ou du diplôme d’Etat de docteur en pharmacie (un praticien des armées peut faire partie d’un jury de thèse. Lorsque ce praticien est professeur agrégé du Val-de-Grâce, il peut présider le jury.)
En pratique pour la médecine générale :
- un président PU des disciplines médicales de la faculté où vous soutenez (qui ne peut pas être votre directeur de thèse)
- un premier assesseur, enseignant de médecine générale (MCA, PA, MCU, PU) ;
- un deuxième assesseur, docteur en médecine (ou docteur des universités) ; il s’agit en général du directeur de thèse (sauf s’il prend la place du 1er ou 2ème assesseur en raison de son statut universitaire)
- de façon facultative, un (ou deux) autres assesseurs, au moins docteur (en médecine ou des universités).
Si vous ne savez pas qui est MCA, MCU, PA, PU… la faculté a souvent la liste des « titres et grades des MCU et PU » facile à trouver via une recherche Google (ici à Lille par exemple). Notez également que le président est normalement le plus ancien nommé PU, si vous avez plusieurs PU dans le jury ; toutefois, si pour une raison personnelle vous souhaitez que ça ne soit pas le cas, c’est possible (sous réserve de l’acceptation des 2 PU concernés…)
Comment trouver un jury et une date ?
Dans l’ordre, je vous conseille :
- de réfléchir avec votre directeur de thèse sur quelques dates potentielles (et un jury), au moins 3 (voire 6) mois en avance ;
- de contracter le bureau des thèses pour s’assurer de la disponibilité d’au moins une salle sur les dates choisies avec votre directeur (éventuellement pré-réserver 1 à 3 créneaux si cela est faisable, en diversifiant – 14h, 16h, 18h) ;
- contacter le président de jury choisi en lui proposant (dans un mail court) d’être membre de jury, en précisant le titre (et/ou sujet), le nom du directeur de thèse, et en lui donnant d’emblée les dates possibles ! Il est inutile d’envoyer un premier mail pour savoir s’il (elle) sera intéressé(e) : la réponse est normalement oui, en tant qu’universitaire, choisi de concert avec votre directeur de thèse ! Le frein, c’est l’agenda : donnez les dates d’emblée pour être fixé ! En cas de blocage, n’hésitez pas à demander au secrétariat des informations sur le fonctionnement (certains peuvent souhaiter un rendez-vous préalable pour discuter du sujet, etc.)
- si le président est disponible sur une ou plusieurs dates, proposez-les rapidement à un deuxième assesseur : définissez une stratégie avec votre directeur de thèse sur qui contacter, dans quel ordre, en fonction des dates pré-choisies (inutile de proposer à un enseignant présent le jeudi à la fac si votre thèse est un mercredi…), de la thématique, etc.
- en cas de refus, passez à un assesseur suivant (ne demandez pas à 10 assesseurs en parallèle, meilleur moyen de vous griller !) ;
- en cas d’acceptation, validez la date auprès du bureau des thèses et refaites un mail avec tout le jury en copie pour préciser que la date est bien retenue, afin que tout le monde confirme dans son agenda !
Ce n’est pas la seule solution bien sûr : vous pouvez aussi utiliser des outils de planification tels que Doodle ou autre… mais pour organiser une thèse avec 4 personnes, c’est sans doute un peu excessif et impersonnel.
Vous aurez ensuite des documents à faire remplir et signer par votre jury, pour la soutenance, pour l’après-soutenance, un quitus à récupérer auprès de la bibliothèque… bref, quelques démarches administratives à anticiper au moins 4 à 6 semaines avant la soutenance.
Quel est le protocole pour la thèse ?
Là aussi, il y a des pratiques variables selon les facultés, mais souvent :
- le thésard porte une toge/robe universitaire toute noire, disponible sur place (pas de couleur tant qu’on n’est pas docteur…) ;
- le public est debout, s’il le peut, quand le jury est debout (comme lorsque le directeur d’école débarquait dans la classe en primaire) : ce n’est pas grave si ce n’est pas fait, mais c’est le protocole habituel ;
- une fois le jury entré, toute l’assistance debout, le président annonce le thésard, lit le titre, donne la parole pour 15 à 20 minutes (maximum) puis invite tout le monde à s’asseoir (… sauf le thésard s’il peut être debout) ;
- après la présentation, le président invite le thésard à venir s’asseoir sur une chaise face au jury, puis donne la parole au dernier assesseur (en général le directeur de thèse) placé à une extrémité… puis à l’avant-dernier (à l’autre extrémité), etc. jusqu’à lui-même (par ordre d’importance universitaire croissante en quelque sorte) ;
- cette discussion avec le jury peut être source de questions, d’échanges…
- une fois terminé, le jury se lève pour délibérer à côté (donc tout le monde se lève – théoriquement pas d’applaudissement à ce stade de grand suspens !) ;
- le jury revient dans la salle (à nouveau tout le monde est debout), et donne le résultat de la délibération, qui sera positive normalement…
- le président enchaîne avec l’éventuelle mention, puis en proposant de lire le serment d’Hippocrate en levant la main droite ; le serment est disponible sur le pupitre et je vous invite à le lire à voix basse une fois avant le début de la thèse, pour éviter de trébucher sur des mots tels que « l’opprobre »
- une fois fini, la salve d’applaudissements peut retentir dans la salle !
- le président vous remet l’attestation de docteur en médecine, à ne pas perdre (à photocopier…) ; vous pourrez envoyer une copie à l’Ordre des médecins (avec le DES) et ainsi être inscrit au tableau ;
- classiquement, si vous faites un pot de thèse ensuite et que vous souhaitez inviter le jury, vous pouvez le faire à ce moment-là (ou le faire plus tôt) ;
- en général, la famille veut faire quelques dernières photos de vous habillé en robe noire, parce que c’est assez rare ;
- et 6 à 12 mois plus tard (environ), vous pouvez revenir au bureau des thèses et échanger l’original de l’attestation de docteur en médecine contre votre vrai diplôme de docteur en médecine (celui qui ressemble au baccalauréat par exemple, avec toutes les marques limitant la falsification) ; cette étape est oubliée par la moitié des gens et le bureau des thèses croule sous les diplômes depuis les années 50.
Peut-on filmer ou prendre des photos de la soutenance de thèse ?
Il est difficile de répondre de façon définitive pour toutes les facultés et tous jurys. Mais globalement : oui.
Depuis 2020 et les thèses en visio aux débuts de la pandémie COVID, de plus en plus de thèses sont filmées, parfois transmises par Zoom pour les invités qui ne peuvent pas venir… n’hésitez pas à vous renseigner auprès de l’appariteur qui viendra vous guider pour la diffusion de la présentation, à Lille par exemple il y a une caméra sur place pour Zoom.
Il ne faut bien sûr pas que l’éventuelle captation gêne la soutenance… Mais si une caméra filme en fond, et s’il y a des photos ou films pris de votre serment d’Hippocrate, tout va bien ! Le président incite parfois même à le faire, lorsque le public hésite à sortir discrètement un appareil…
De manière très générale, le jury souhaite que la soutenance soit un joli moment, pour clôturer (ou pas) votre aventure au sein de la faculté, face à votre famille et/ou vos amis.
Et ma présentation dans tout ça ?
Voici une dizaine de règles à suivre (ou pas) pour votre présentation.
Règle n°1 : Programmez le temps de parole
En général, à Lille, c’est 15 à 20 minutes. Personne ne vous dira « oh là là, 15 minutes c’est trop court et concis, tu aurais dû parler davantage »…
Le jour de la soutenance, vous allez un peu bafouiller, votre rythme va un peu baisser… Il faut donc mieux prévoir 15 minutes, et parler avec l’esprit tranquille en sachant que vous ferez peut-être 17-18 minutes. Si vous partez sur une base de 20 minutes, vous allez stresser inutilement.
Règle n°2 : Choisissez le format
Il n’est pas gravé dans le marbre que la présentation doit être faite sur un PowerPoint. Vous pouvez le remplacer par un autre logiciel de présentation, comme Keynote sur Mac, ou en ligne type Prezi.
Sur PowerPoint, l’option de transition « Morphose » permet des animations très sympathiques !
Vous pouvez aussi animer votre thèse avec une vidéo, un son, une succession d’images (façon keynote d’un TedTalks).
A l’extrême, vous pouvez faire la présentation sans support si ça vous chante (je déconseillerais beaucoup quand même…)
Règle n°3 : Assurez-vous d’avoir quelque chose à présenter.
Si vous êtes sous PowerPoint, prenez un .pptx, mais aussi en .ppt compatible 1999-2003 et un pdf ; si vous êtes sous OpenOffice ou LibreOffice, prenez un .odp mais aussi un .ppt et un pdf ; si vous êtes sous KeyNote, prenez un .ppt et un pdf… Vous pouvez faire un Prezi, mais dans ce cas, extrayez un pdf !
Mettez tout ça sur votre clé USB et envoyez-le vous par mail (au cas où vous oublieriez votre clé USB). Si vous utilisez des polices « spéciales » (non natives de votre ordinateur), incorporez les dans votre présentation. Dans tous les cas, testez votre présentation sur un ou deux autres ordinateurs que le vôtre. Idem pour les sons et vidéos… Ne misez pas tout sur une compatibilité éventuelle…
Le jour J (ou un peu avant), testez dans la salle… Eventuellement, si vous voulez mettre le parachute en plus des bretelles et ceintures, prenez votre PC ou Mac pour le brancher à le place de celui de la salle si besoin (c’est ce que j’avais fait pour la mienne en 2014, parce que j’avais des polices un peu originales… ouf !)
A partir de là, on va parler du PowerPoint, en supposant que c’est ce que vous utiliserez (comme 99 % ou plus des cas).
Règle n°4 : Prévoyez le nombre de diapositives avant de commencer
Ne partez pas tête baissée dans un diaporama, sinon vous allez mettre 10 diapos pour l’introduction en faisant des copier-coller de votre thèse.
Pour 15 minutes, partez sur une base de 15 diapositives, en incluant la 1ère de titre, et la dernière. C’est peu… mais c’est normal !
Entre 15 et 20, ça reste convenable à condition d’avoir des diapositives particulièrement sobres.
Règle n°5 : Ecrivez la dernière diapositive et basez-vous dessus
Commencez par la fin en écrivant une diapositive de conclusion avec 3-4 messages-clés.
Ce sont les messages que les gens dans la salle retiendront (y compris les non-médecins). Les écrire dès le début permet de les garder en tête comme « objectif » de la démonstration, et en faire une sorte de fil rouge — à l’instar de la chute d’une nouvelle marquante.
Si vous faites 15 diapositives, vous pouvez par exemple faire :
- 1 page de titre
- 1 diapositive de conclusion
- puis 3 à 5 diapositives de résultats (décrire la population ; résultats principaux qui appuient la conclusion ; résultats secondaires)
- faire 2 à 3 diapositives de discussion (comparaison à la littérature pour la validité externe ; forces et limites pour la validité interne ; perspectives éventuellement, si vous avez du temps et de la place…)
- faire 1 à 2 diapositives de méthode (il faut être clair mais concis… c’est plus proche de la section méthodes de votre résumé que de la section méthodes de votre thèse !)
- et finir par l’introduction en 3-4 diapositives, en remontant depuis l’objectif.
Règle n°6 : Réfléchissez aux titres et messages de chaque diapositive
Quel est LE message qui doit passer à chaque fois ? Essayez de faire passer peu de messages par diapo, mais des messages forts, intéressants, originaux. Le but n’est pas de redire toute la thèse mais d’en extraire l’essentiel. La thèse n’est pas présentée pour le jury (qui l’a lue) mais pour le public : soyez didactique, c’est aussi ça qui sera jugé. Demandez-vous pour chaque diapositive : à quoi sert-elle pour mon message de conclusion ? (si elle ne sert à rien, envisagez de la supprimer).
Vous voyez bien dans la presse l’importance des titres dans ce que vous retiendrez… Là c’est pareil, pour vos diapositives : utilisez les titres ! Profitez de cet espace pour passer un message (plutôt que « épidémiologie », mettez « Prévalence en augmentation » par exemple…).
Et parfois, une diapositive peut se passer de titre, s’il y a une illustration, un message clé… (le titre peut être la diapositive par exemple).
Règle n°7 : Rendez l’introduction « excitante »
L’idée est que sur les 2 à 4 premières diapos, les gens présents comprennent tous pourquoi vous avez choisi ce problème intéressant, pourquoi vous l’avez fait, et ce qu’on va en attendre (les fameux messages de conclusion sont préparés dès le début).
Règle n°8 : Diminuez, diminuez, diminuez la quantité de texte. Et rediminuez-la.
C’est sans doute la règle la plus importante à mes yeux. Le PowerPoint n’est pas un document de lecture : c’est un pense-bête !
On n’est pas là pour vous entendre le lire, mais pour vous entendre présenter votre sujet. Afin de vous aider dans votre récit, et de l’illustrer (figures, tableaux surtout), vous pouvez vous appuyer sur le diaporama. C’est ça sa place : un support illustratif…
Il faut éviter d’être redondant entre ce que vous dites et ce qui est écrit… Vous pouvez avoir un diaporama trèèèès sobre sur la présentation (cool !) mais malgré tout avoir un prompteur que vous n’avez qu’à lire : c’est l’option « afficher les commentaires du présentateur en privé lors de la lecture sur plusieurs moniteurs« . Là encore, ça n’est pas obligatoire : vous pouvez ré-improviser votre présentation parce que vous préférez ; ou vous pouvez tout écrire et tout lire en faisant semblant d’improviser, etc. Sentez-vous libre !
Ne perdez pas de vue le rôle du PowerPoint : il vous aide dans votre présentation. Par manque de confiance, on prévoit souvent l’inverse et c’est nous qui l’aidons à faire tout seul la présentation.
Soyons honnête ici : si on peut se passer de vous tellement le diaporama est clair/complet, on va se passer de vous. En pratique, le jury va lire plus vite que vous et être perturbé par votre voix ; ou vous écoutez et ne pas lire… et parler face à un auditoire qui n’écoute pas et ne fait que lire, ça n’est pas très agréable.
Ecrivez le moins de mots possible : ça évite de tendre à lire le diaporama (on dit parfois « 7 lignes max, 7 mots par ligne max »… en vrai, si vous avez une diapo avec 3 mots et que vous tenez confortablement 1 ou 5 minutes dessus, c’est même mieux !). Vous pouvez remplacer des mots par des images parfois. A titre personnel, j’aime beaucoup les icônes, et j’utilise très souvent celles de The Noun Project. Si ce n’est pas libre ou dans le domaine public, n’oubliez pas de citer l’auteur (en dernière diapositive par exemple).
Osez diminuer votre texte, je suis persuadé que votre présentation gagnera en intérêt.
Règle n°9 : Limitez les effets si vous ne les maîtrisez pas trop
Nous avons tous tendance à vouloir faire des effets de manche et faire des apparitions successives, pour éviter que le jury se perde dedans… Souvent c’est symptomatique du fait qu’on ait mis trop de texte surtout, et c’est fatigant…
Il faut mieux une diapositive sobre qui apparait entièrement. Par ailleurs, si vous passez en pdf pour la compatibilité assurée, limiter les animations est aussi une bonne chose.
Je parlais en règle 8 de mettre des illustrations : attention à rester sobre ! Evitez les excès de clip-art ou WordArt par exemple. Et si vous choisissez un site comme The Noun Project, essayez d’en avoir un seul pour avoir une cohérence visuelle…
Bien sûr, si vous êtes graphiste dans votre temps libre, amusez-vous à faire de belles choses… Je parlais plus haut de l’effet de transition « Morphose » qui permet de donner une jolie continuité d’une diapositive à l’autre : si vous vous sentez d’utiliser ce genre d’outils, si vous avez envie de vous y former, de suivre des tutoriels pour rendre votre présentation « Whaow »-esque… allez-y ! Soyez juste garant de ne pas utiliser des choses archi-vues qui donneraient un aspect poussif.
Règle n°10 : Entraînez-vous… sur le verbal et le non-verbal !
Il faut vous entraîner, affiner votre diaporama (diminuez le texte !), le présenter à votre conjoint(e) ou vos amis ou vos parents et/ou vous filmer, vous enregistrer..
Intéressez-vous à 4 points :
- le fond de votre discours (est-ce cohérent ? intelligible ?),
- la forme de votre discours (est-ce que votre voix est monocorde ? est-ce qu’il y a des intonations ? est-ce qu’il y a un tic de langage ? est-ce que vous comblez chaque silence par un « euh » ?),
- votre position (est-ce que vous vous repliez sur vous-même ? est-ce que vos bras sont crispés ?)
- votre interaction avec le diaporama (est-ce qu’il est adapté à ce que vous dites ? est-ce que vous galérez ?) – éventuellement, investissez dans un pointeur-télécommande de présentation (c’est tellement bien !).
A force de vous entraîner, vous déciderez si vous préférez le faire de mémoire avec une petite dose de spontanéité (ma préférence), de mémoire par coeur, de mémoire avec un support (papier ou dans les notes de chaque diapositive), ou en lisant (papier ou, idéalemnet, notes de chaque diapositive).
Enfin, et ça pourrait être le premier conseil, jetez un œil sur le web sur des présentations de TED Talks, de keynotes Apple, de « best presentations ever »… Les TED Talks appuient bien mon propos : en général, le diaporama illustre et sert de pense-bête à l’auditeur (excellents au demeurant), mais n’est jamais un support qu’ils lisent.
Inspirez-vous de ce qu’ils font, et faites une présentation intéressante pour votre jury et pour votre public. Si la personne non-médecin la plus âgée du public vous dit « c’était bien » et a vaguement compris votre objectif et votre conclusion, vous avez réussi.
Règle n°11 : Dépassez les règles…
… évidemment ! Ces « règles » n’ont aucune prétention, ce sont des conseils et des avis. Amusez-vous, c’est votre thèse et pour l’immense majorité d’entre vous, ça sera la seule !
Votre directeur de thèse peut également être de bon conseil pour la présentation en amont de sa préparation, ou une fois terminée, pour vous conseiller (sans doute) de réduire encore le texte !