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Lombalgies : faut-il mettre des myorelaxants ?

Les contractures musculaires douloureuses sont le plus souvent des atteintes rachidiennes, dont les lombalgies et lombosciatiques, n’entraînant pas de complications graves mais un handicap fonctionnel plus ou moins marqué, avec une dégradation de la qualité de vie.

Lors de mon stage aux urgences, devant toute lombalgie aiguë, nous prescrivions AINS (topique/pommade ou per os/gélule), paracétamol et myorelaxant. La place des myorelaxants n’est jamais claire, et les molécules utilisées varient selon les séniors : certains préfèrent les benzodiazépines, d’autres le thiocolchicoside, parfois les deux dans un protocole avec thiocolchicoside 1 matin, 1 midi et tétrazapam 50 le soir (car les benzodiazépines endorment…)

Par la suite, en ville, mes prat’ ne prescrivaient quasiment jamais de myorelaxant. Du coup, j’ai vérifié un peu l’intérêt dans une courte et non exhaustive revue de littérature en mars 2013, que je vous mets ici…

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Faites médecine qu’ils disaient (6/??) – Il n’y a pas de justice en médecine

Après mon échec, j’ai décidé d’être mat, et je suis donc parti bronzer sous le soleil turque de Bodrum. (Je commence avec une blague, parce que je risque de ne pas être très drôle encore dans ce billet… cette série a un côté nombriliste, plutôt amusant à écrire mais sûrement beaucoup moins à lire ; j’écris aussi pour me raviver les souvenirs, et je partage parce que c’est dans l’ère du temps, mais voilà…)

Bref, après les vacances, passées en partie sur MSN Messenger avec un ami de médecine (G.), et un de musique (Y.), la deuxième partie d’échecs a pu recommencer… Je connaissais les pièges de l’adversaire même s’il s’était renouvelé ; par exemple, cette fois ce n’était plus les biophysiciens qui s’étaient lâchés, mais les statisticiens — ne nous y trompons pas, j’ai une note parmi les meilleures, avec mon pauvre 13.5… « That’s P1 ! »

Liste d'admission... \o/ (Vous avez le droit de ne pas partir en fac de bio, ne pas devenir prof, et faire des tas de gardes en tant que sous-fifre \o/)

Liste d’admission… \o/ (Vous avez le droit de ne pas partir en fac de bio, ne pas devenir prof, et faire des tas de gardes en tant que sous-fifre \o/)

La première P1, je l’avais faite un peu plus en solitaire, avec une nouvelle amie et quelques anciens que je recroisais au gré des semaines. Je sortais peu, je venais à Lille uniquement pour les cours et rentrais aussitôt chez moi ensuite. Cette fois, j’avais surtout retrouvé G., un ami de collège (avec qui j’étais toujours en contact, surtout via MSN comme je disais) : en septembre, il avait dû quitter sa résidence universitaire (en travaux) pour rejoindre la mienne — dont je parlerai dans un des trois prochains billets, qui sera donc officiellement sous le signe du LOL.

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Les gens bien portants…

Un jour, en janvier 2012, un médecin est appelé chez M. Râleur, un patient de 80 ans. Le contact passe bien, il devient son nouveau médecin traitant.

M. Râleur est suivi et traité pour un diabète (insuline LANTUS), une hypertension artérielle (NISIS, ATENOLOL), une incontinence urinaire (OXYBUTININE), des douleurs abdominales (SPASFON, GAVISCON), de l’arthrose, une ostéoporose (DAFALGAN CODEINE, OROCALD3) et une démence avec parfois une certaine agressivité (ARICEPT, TEMESTA). Le nouveau médecin renouvelle le traitement en préparant les prochaines consultations (suivi du diabète, etc.) Il évoque la possibilité d’arrêter l’ARICEPT, puisqu’il lit Prescrire qui le déconseille (troubles cardiaques, faible efficacité), et sait que l’efficacité à 6 mois n’est pas flagrante (« une approche individualisée, en concertation avec la famille et le patient est recommandée, avec évaluation des avantages et des inconvénients des médicaments. La durée d’essai du traitement (…) est de 6 mois », Minerva et méta-analyse de P. Raina).

En juin, M. Râleur va à son rendez-vous programmé chez le Docteur Lewy — un neurologue dont la sensibilité pour la démence à corps de Lewy avoisine les 100%, avec une spécificité à 13% (blagounette pour les amateurs de stats). Le spécialiste remarque que M. Râleur est toujours aussi désorienté, et décide donc d’augmenter les doses d’ARICEPT. C’est là que tout commence…

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Faites médecine qu’ils disaient (5/??) – Ca commence !

UNE FOIS !

DEUX FOIS !

Trois fois, quatre fois, cinq fois, six fois… Cette fois, je sens bien qu’tu m’l’as mise touloutoutou, ce n’est plus ton p’tit doigt qui m’chatouilleeeuh, je sens ton nombril contre le mieeeeeen… et la chaleur de tes grosses cSTOOOO…

— …OOOP !

Quoi ? Pourquoi tu t’incrustes dans ma mémoire comme ça ?

— Mais qu’est-ce qui te prend à être aussi vulgaire, t’es devenu maboul ?

Mais non ! J’ai dit que j’allais commencer à raconter ma P1.

— J’vois pas le rapport…

Ben justement, tu devrais. Ça, c’est une des chansons du patrimoine : une paillarde qu’on chantait tous les jours, une à plusieurs fois par jour, tous ensemble en amphi 2 (celui du prof) en tapant sur les tables et le sol… Enfin, quand je dis « on », c’est surtout les carrés (ceux qui ont redoublé la première année), parce qu’il m’a bien fallu 4 mois avant de comprendre et enregistrer les paroles… Tiens, si tu veux te rappeler à ces souvenirs, il y a plusieurs vidéos sur DailyMotion, qui ont été prises à Lille…

 

— Mon Dieu… Vous n’aviez que ça à faire ?

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Les vitamines : intérêts (ou non), conseils

Ceci est une partie de RSCA… Je mets tout à l’indicatif mais je n’ai pas relu toutes les études sources, trop nombreuses… on va se fier aux revues de littérature !

Conseils à propos des vitamines disponibles en pharmacie officinale(1)

Vitamines : présentation

Il existe 13 vitamines, qui jouent des rôles différents : co-enzymatique (vitamines B), anti-oxydatif (A, C, E — sans effet sur la mortalité…), hormonal (vitamine D).

Les anti-oxydants n’ont pas montré leur efficacité pour diminuer la mortalité ; la vitamine C n’a pas montré son efficacité pour diminuer les états grippaux hivernaux (sauf chez les marathoniens ou skieurs de fond) ; les vitamines B n’ont pas montré leur efficacité pour diminuer le risque cardiovasculaire.

La vitamine B9 a bien montré son effet en pré-conceptionnel et pourrait être protecteur pour la maladie d’Alzheimer, certains cancers et pathologies cardiovasculaires ; la vitamine D est efficace pour prévenir l’ostéoporose, et pourrait protéger contre certaines pathologiques (Parkinson, HTA, PR, diabète de type 2, dépression, cancer colique…)

Trois sont partiellement synthétisées par l’organisme : D (peau), PP ou B3 (protéines animales dégradées), K (bactéries intestinales). L’organisme stocke cinq vitamines seulement (A, D, E, B9, B12). Pour les autres (B1, B2, B5, B6, B8, C), l’apport alimentaire doit être renouvelé régulièrement, car elles sont rapidement éliminées dans les urines.

L’intestin absorbe les vitamines (le côlon pour la vitamine K), le rein les élimine (vitamines hydrosolubles). Ces vitamines se retrouvent essentiellement dans les viandes, poissons, œufs (A, D, B1, B2, B3/PP, B5, B6, B12), les produits laitiers (A, D, B1, B2, B5, B6, B8, B12), les céréales dont le pain (B1, B3/PP, B5, B6, B8, B9), les fruits et légumes (A, K, B9, C), les matières grasses (A, D, E). Elles sont sensibles à la chaleur, la lumière, l’oxygène ; les légumes cuits à la vapeur ou avec peu d’eau conservent mieux leurs vitamines(1) (ou la soupe / potage).

Les carences en vitamines, oligoéléments existent et sont partiellement connues dans certaines disciplines (B1, B6, B12 et neurologie ; B9, B12 et hématologie ; Zinc, PP et dermatologie…) ; leur faible prévalence a priori n’en fait pas des diagnostics classiques de médecine générale.

Inversement, les excès en vitamines A, D, E, B6 peuvent être toxiques à hautes doses : neuropathie, troubles digestifs, malformations fœtales (vitamine A), hypercalcémie (vitamine D), cancer de prostate (vitamine E), cancer du poumon (bêta-carotène ou pré-vitamine A), paresthésies, crampes, fatigue (vitamine B6).

A noter que certaines « vitamines » ne sont plus classées comme telles : B4 (adénine), B7 (inositol), B10 (acide paraaminobenzoÏque), B11 (carnitine), B13 (acide orotique), B15 (acide pangamique), B16 (diméthylglycine), B17 (amygdaline), ainsi que la vitamine F (oméga-3).

 

Faut-il dépister des carences vitaminiques en France ?

Non… mais il faut y penser dans certaines situations :

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