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Mise au point : asthme, du diagnostic au traitement en médecine générale

Recherche du 7 avril 2013. Une visualisation des Vidal Recos est très utile dans l’asthme, à mon avis.

ASTHME : DIAGNOSTIC, TRAITEMENT (dont galénique)

Rejoins-moi. J'ai des stocks de Ventoline.

Rejoins-moi. J’ai des stocks de Ventoline.

1. Epidémiologie

L’asthme est une maladie fréquente (prévalence environ de 10% à 5 ans, 7% chez les adultes jeunes, 5% entre 30 et 70 ans, avec un gradient Ouest-Est, et en augmentation constante), potentiellement mortelle (1 / 3000 asthmatiques), et mal contrôlée (41,5% en France, 56% dans le Nord-Pas-de-Calais).

2. Définition(1)

Trois éléments sont importants :

  • maladie inflammatoire chronique des voies aériennes (mastocytes, éosinophiles, lymphocytes T) : non mesurable actuellement (mesure de NO dans l’air corrélé avec l’éosinophilie bronchique, en cours d’évaluation)

  • entraînant des épisodes récidivants d’essoufflement, d’oppression thoracique et de toux (à l’effort, la nuit, au petit matin) chez des personnes prédisposées : clinique

  • par obstruction bronchique d’intensité variable et réversible sous traitement : EFR

La physiopathologie implique :

  • une prédisposition génétique (10% chez l’enfant, 25% en cas d’asthme monoparental, 50% si asthme biparental) plurigénique

  • une inflammation bronchique Th2 (PNEo, LT), associée à des anomalies de paroi bronchique (hyperperméabilité, contractilité exagérée du muscle lisse, desquamation épithéliale) et une action du système nerveux autonome (extravasation plasmatique, vasodilatation)

Un asthme aigu grave correspond à deux situations de détresse respiratoire aiguë :

  • état de mal asthmatique (installation progressive, négligence des signes de gravité)

  • crise d’asthme brutale et d’emblée sévère (bronchospasme, risque de décès brutal)

3. Examen clinique

L’interrogatoire recherche les antécédents personnels et familiaux d’asthme ou d’atopie, un RGO, un tabagisme, un traitement par bêta-bloquants.

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Mise au point : otite aiguë moyenne et externe

Traces de recherche 28/01/2013, actualisées 05/08/2013 (désolé, références mises un peu à l’arrache).

Et je m'y connais, j'ai fait un mémoire d'éléphant dessus.

Du coup, j’ai fait un mémoire d’éléphant dessus.

Une otite moyenne aiguë est une inflammation aiguë infectieuse de la muqueuse de l’oreille moyenne.

Elle est fréquente chez l’enfant entre 6 et 24 mois (trompe d’Eustache béante courte et horizontale, infections fréquentes des voies aériennes supérieures, hypertrophie du tissu lymphoïde du cavum), et c’est également sur cette période que l’enfant est le plus à risque de complications (bactériémies, méningites, mastoïdites).

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Procrastindler

Je pense que je viens de trouver un nouveau syndrome, qui décrit assez bien un état dans lequel je suis régulièrement.

Il s’agit du syndrome Procrastindler. En plus, le nom donne l’impression d’un film d’action avec des monstres géants, c’est hype.

Procrastindler. Le monde va changer.

Procrastindler. Le monde va changer.

Merci à Dawn42 pour cet artwork intitulé « Four Seasons » (sa page DeviantArt →)

Bon alors, tout le monde a reconnu la première partie « procrastin(ateur) ». Comme tout blogueur ou toute personne passant un peu de temps (ahah) sur le net, je suis un de ces « retardataires chroniques » qui remettent tout au lendemain. J’ai bien une to-do list, mais il est rare que je m’y réfère vraiment : je décide au jour le jour les activités dont sera faite ma journée. Pour tout ce qui a une deadline, je vais m’y mettre systématiquement un peu trop tard ; et si ça n’a pas de deadline, ça peut passer au premier plan comme tomber au fin fond de l’oubli dans ma to-do list…

Ce qui est amusant, dans cette « procrastination », c’est qu’en revenant parfois vers la to-do list, on se rend compte qu’on a bien avancé. Certes, X nouveaux projets se sont rajoutés, mais il y a quand même Y lignes qui peuvent être effacées – souvent pas les plus urgentes ou utiles, et quasi-systématiquement avec X > Y.

Donc dans le syndrome Procrastindler, il y a la procrastination. C’est obligatoire. Désolé pour vous si vous ne procrastinez pas, ne perdez pas votre temps à des futilités au lieu de faire ce qu’il y a d’urgent, et ne lisez donc pas ce blogpost. Pour les autres – vous qui lisez, par exemple – vous êtes bien parti pour être de vrais Procrastindler.

La deuxième partie de ce syndrome ressemble à Schindler. Je ne sais pas si j’invente ce « syndrome de Schindler » ou si je l’ai lu quelque part (dans ce cas, ce n’est pas du plagiat mais vraiment de l’oubli, n’hésitez pas à citer si vous avez une source). Bref, toujours est-il que ce syndrome de Schindler – en rapport avec le film éponyme de Steven Spielberg que je ne vous spoilerai pas – c’est l’impression d’en avoir fait trop peu ou d’avoir été suboptimal. Et, grosso modo, j’ai ce syndrome de Schindler pour tout : j’aurais pu éviter ci, j’aurais pu faire mieux ça, ça c’est bien mais j’aurais dû faire tellement mieux, j’aurais pu éviter telle erreur à tel examen, j’aurais pu avoir bon à la question 2 du 7ème homework de biostats (bouhou, je m’auto-calimerote), j’aurais pu me lever plus tôt, j’aurais dû passer plus de temps à parler plutôt que twitter…

"J'aurais pu faire mieux". Oui, en effet.

« J’aurais pu faire mieux ».
Oui.
En effet.

 

Oui, mais là où ça devient carrément intéressant, c’est quand vous le croisez avec la procrastination : le Procrastindler donc. Parce que ça veut dire que vous culpabilisez en permanence, et que la cause de cette culpabilité, c’est le Procrastindler. Je pourrais l’appeler le syndrome de l’externe également : la deadline est super loin, on procrastine, et on s’en veut parce qu’on aurait pu bosser pour arriver mieux classé aux ECN (ou du PACES, mais ça dure moins longtemps quand même).

Du coup, ça donne quelque chose du genre : « j’aurais pu éviter ça… ah si seulement je n’avais pas procrastiné… bon allez, il faut que je m’y mette maintenant, pour éviter que ça ne recommence… eh mais non, je vais plutôt écrire un blogpost sur la procrastindlerisation, pour que les gens sachent… etc. »

La vie du Procrastindler est tout sauf simple.

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Cas n°14 – Faut-il porter plainte ?

Ca fait un moment que je n’ai pas posté de nouveaux cas cliniques ici… Ce n’est pas que je n’en ai pas écrit, c’est juste qu’ils étaient « réservés » pour les étudiants de la conférence Hippofac de Lille (histoire que je ne mette pas les cas que je leur fais à disposition de tout le monde, vous comprendrez qu’ils pourraient mal le prendre, à juste titre…)

Comme je ne sais pas encore si je serai à nouveau conférencier de tour de printemps cette année ou pas (et le cas échéant, si je vais réutiliser mes cas de l’an dernier ou pas…), je garde de côté les cas cliniques 9 à 13. Ils seront un jour disponibles ici, mais peut-être pour les ECN 2014 (à voir). Pour la conférence de tutorat que je vais donner dans 1-2 mois, elle ne sera pas mise en ligne non plus avant l’an prochain, pour les mêmes raisons… MAIS je ne vous oublie pas, vous aurez de nouveaux cas et topos très bientôt 😀 (je vous invite d’ailleurs à lire mon travail sur les suites de couche, car ça pourrait donner lieu à un cas assez transversal sur le post-partum immédiat !)

En tout cas, il y a un cas que je peux déjà vous proposer, c’est celui que j’ai écrit pour l’épreuve blanche de février 2013 sur la consigne « gynéco / psychiatrie », et qui m’avait donné l’opportunité d’être transitoirement haï par 155 étudiants \o/ C’est un cas que je crois d’assez bonne qualité, puisqu’il a été relu par 4-5 responsables de conférence (au taquet sur ce qui est cotable ou pas), ainsi qu’un médecin légiste conférencier depuis une dizaine d’années…

Enjoy, et n’hésitez pas à commenter, même pour dire que vous avez adoré / apprécié / aimé / pas aimé / détesté / abhorré.

Téléchargez le cas clinique n°14 en PDF, sous licence Creative Commons BY-NC-ND (10055 téléchargements )

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Guide de survie en suites de couche

La maternité et les suites de couche sont une sorte de No Man’s Land entre sage-femmes, puériculteurs/trices, gynécologues, voire anesthésiste, endocrinologue, pédiatre… A côté de tout ce beau monde, l’interne (souvent de médecine générale) doit apporter des recommandations et faire des prescriptions aux récentes parturientes. Et c’est loin d’être aussi simple que chacun veut le prétendre !

Sauf que voilà, c’est le foutoir. Chacun y va de ses recommandations personnelles sur le bon délai pour faire une sérologie toxoplasmose, la pertinence d’un contrôle de glycémie, l’intérêt d’un traitement inhibiteur de lactation, la durée de l’anticoagulation après une césarienne, l’introduction d’une contraception à J3, J5, J10 (surtout que l’omniprésence des labos dans le service n’aide pas à avoir une information claire)…

Pendant mes 3 mois de stage en gynécologie, j’ai donc essayé de faire le tri entre les vraies informations et les habitudes qui se transmettent sans bien comprendre pourquoi (parfois à juste titre, parfois juste complètement à tord à partir de légendes urbaines de grossesses dès J3 du post-partum – avec un utérus même pas encore cicatriciel ?) Oh, c’est loin d’être parfait, mais avec ce « guide de survie en suites de couche », j’étais bien plus à l’aise en fin de stage que le premier jour, où je ne faisais que singer des ordonnances démodées. J’espère qu’il en sera de même pour vous 😉 (Et si vous êtes externe, ce guide pratique peut vous aider à mieux appréhender l’item 25 – suites de couche pathologiques)

Suites de couche (14036 téléchargements )

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