Nos têtes sont des valises

Ne nous leurrons pas : presque personne n’aime les jeux-concours.

Nous y participons uniquement à cause de quelques pensées magiques qui persistent. Pour avoir une vie heureuse (et de bonnes notes à l’école), habituellement, nous ne passons plus notre temps à marcher sur les bords des trottoirs en évitant les lignes, ni à sauter entre les lignes blanches des passages piétons. A la place, nous avons une fève dans notre porte-monnaie, un fer à cheval dans notre grange ou un quelconque rituel à base de sacrifice de noisettes (mais c’est plus rare quand même, depuis l’avènement des pâtes à tartiner, qui règlent le problème).

Et parfois, nous glissons un bulletin de jeu-concours dans une urne déjà remplie, dans l’espoir qu’il soit choisi en fin de semaine. Si on lit bien les conditions, en latin, codées selon le code Enigma et aisément lisibles au microscope électronique sous un éclairage optimal, on se rend compte que la sélection hebdomadaire ne permet pas de partir : elle permet seulement d’être dans le tirage au sort mensuel, qui déterminera les heureux élus du trimestre, parmi lesquels un participant remportera le beau voyage dans un pays chaud vanté par ledit bulletin.

Du coup, nous ne partons pas bien loin avec un bulletin de participation… Mais parfois…

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Présentation 02 – Dépistage de la consommation d’alcool chez l’adolescent

J’ai quelques présentations sur mon disque dur que je peux vous faire partager, mais je n’en prends jamais le temps… Enfin, vous n’êtes pas pressés, donc tout va bien ^^

Je vous propose aujourd’hui cette petite réalisation simple et concise sur l’intérêt du dépistage de l’alcoolisme chez l’adolescent.

Prévention de l'alcoolisme chez l'adolescent (ppt) (2421 téléchargements )

(N.B. : Il a été réalisé en 4 heures d’enseignement dirigé de groupe, avec @doczatrami et @ElliotReid_MD notamment… Le style jaunâtre légèrement putassier a un indéniable côté parodique de présentation bien stylée ;-))

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Le Seigneur des Impôts

La journée avait plutôt pas mal commencé. Repos de garde sympathique, ciel clair et temps agréable, petit vent rafraîchissant qui fait des guilli-guillis dans le cheveu, ouverture du festival de Cannes… De la vie, de la fête et des cotillons. D’humeur badine, j’écoutais piailler quelques oiseaux sous mes fenêtres.
Autour du pâté de maison, deux enfants faisaient de la trottinette, modifiant leur habituel parcours à cause de travaux de réfection de voirie… Ces derniers étaient d’ailleurs particulièrement bienvenus : seuls quelques chevaux de trait pourraient encore péniblement qualifier cette route de carrossable.
Ça manquait un peu de colline et de forêts, mais à ces deux détails près, il aurait suffi de se coller du poil aux pattes pour se croire dans la paisible Comté des Terres du Milieu.

C’est dans ce cadre paisible et relaxant qu’eut lieu ma déclaration d’impôts. J’aurais voulu la faire sur internet, en toute modernité, simplicité et retardautorisé… mais pour la première, m’avait-on dit, il fallait passer par un format papier. Il me restait donc 12 jours, et peut-être autant de documents administratifs à fournir : c’était le moment idéal pour m’y mettre, afin de l’envoyer le dernier jour.

Gandalf

Un magicien n’est jamais en retard, ni en avance. Il arrive précisément à l’heure prévue. — Gandalf

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J’ai toujours été nul en philo

Au bac, j’ai eu 6 en philo. C’est peu, mais c’était dans la parfaite continuité d’une année où je progressais péniblement entre 4 et 9. Il est donc vraisemblable qu’on puisse résumer mes aptitudes philosophiques par une nullité certaine.

Ce n’était pas très étonnant, ceci étant. Il faut dire qu’en terminale, j’avais 16-17 ans et je n’avais pas des idées très arrêtées sur la liberté, le devoir, l’expression, l’espoir ou toutes ces choses de grandes personnes.

Niveau liberté, mon raisonnement principal était qu’il fallait s’escrimer à sauver Peach des griffes du terrible Bowser. Question devoir, je m’arrêtais aux exercices donnés à la maison. L’expression était mon quotidien puisque je m’étais mis à l’écriture d’un roman, depuis la fin du français (comme je me suis mis à rédiger des cas cliniques à la fin des ECN). Enfin, côté espoir, je savais que je n’aurais aucune difficulté à avoir mon bac (grâce à la théorie de la rentabilité du coefficient), et je me tâtais entre les maths qui me plaisaient énormément (mais me rebutaient à cause des trace-lettres) et la carrière de médecin « libéral », où je pourrais avoir la paix. La liberté, en dehors de celle de Peach, c’était de ne pas avoir de patron — sûrement un idéal familial, avec quelques cousins ingénieurs qui faisaient beaucoup d’heures (ahah, j’ai bien choisi).

Bref, j’étais relativement terre à terre, et ça n’était pas ce qui était attendu en philo. J’avais bien compris le modèle thèse / antithèse / synthèse, mais ça me semblait légèrement artificiel, pour ne pas dire chiant. Je pensais qu’on attendait ma vision personnelle d’une question (selon mon vécu, histoire d’apporter ma pierre à la philosophie mondiale, et grandir tous ensemble dans la joie et la sérénité). Mais je suppose, avec le recul, que les profs attendaient des mots clés, genre « liberté = autonomie, spontanéité, volonté, contraintes, tyrannie, servitude, individu, autrui ». Du bon sens qui allait dans leur bon sens, en fait.

Mon prof, lui, avait été plutôt rassurant lors d’une réunion parents-profs : « Ecoute le petit koala qui est en toi, et tu sauras aller par-delà le ruisseau ». Enfin, il avait dit « si tu es bon en maths, tu as l’esprit logique qui devrait te permettre d’avoir des bonnes notes, il suffit d’avoir le déclic », mais vous conviendrez que ça sonne mieux avec le koala.

Presque une décennie plus tard, où en sommes-nous ?

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Cas n°9 – Quand le soleil fait uriner

Je vais commencer à mettre en ligne une série de 6 cas cliniques. Il s’agit des cas qui ont été utilisés pour la (ma) première conférence de tour de printemps Hippofac Lille en février 2013 (vous me direz, le printemps est arrivé un peu plus tard…). Ils ont été relus patiemment par les responsables de conférence, et été présentés à des étudiants qui ont payé pour ce service.

Pour ces raisons et par respect pour eux, je bloque leur accès au jusqu’aux ECN 2013 par un mot de passe pour éviter un téléchargement massif.  Toutefois, si à titre individuel, vous souhaitez avoir accès à ces cas cliniques, vous pouvez m’envoyer un mail ou laisser un commentaire ici (votre adresse mail est cachée, et je vous y enverrai le mot de passe).

Téléchargez le cas clinique n°9 en PDF, sous licence Creative Commons BY-NC-ND (4250 téléchargements )

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