Ceux qui suivent ce blog (et site) depuis suffisamment longtemps savent que j’y ai posté une douzaine de cas cliniques à l’époque des ECN, entre 2011 et 2014. J’ai partagé ces cas sur e-carabin (2 commentaires d’un seul membre), sur Remede (0 commentaire) et sur Twitter où ils ont principalement été repris et, je crois, apprécié.
Avec les cas cliniques que j’utilisais lors de mes diverses conférences (tour de printemps, tutorat, médecine générale, concours blanc), j’avais accumulé une vingtaine de cas cliniques en été 2014.
Du coup, je me suis dit (et plusieurs personnes me l’ont dit également) que ça serait quand même (très) cool d’en faire un bouquin.
J’ai donc fait un tour de quelques éditeurs, puis suis tombé sur Ellipses (je ne sais plus trop comment, je me demande si ça n’est pas @totomathon qui m’en avait touché un mot sur Twitter… si oui, merci !). Je me souviens du premier appel, en septembre 2014, qui s’est conclu par : « ok, j’ai survolé les dossiers, c’est super, mais il faut au moins 30 cas cliniques, et au format ECNi ». J’ai accepté aussitôt, en me disant que ça ne devait pas être bien long de transformer un cas clinique de 2011 en cas à QCMs pour 2015… Ma deadline ? Juin 2015.
En avril 2015, par une sorte de heureux hasard, j’ai rencontré IRL le responsable de collection de cas cliniques, lors du DESC de pharmacologie médicale (avril 2015). Je n’avais pas encore vraiment commencé le travail (j’avais 4-5 cas…), et il m’a proposé de me lancer en participant au recueil de cas cliniques du collège de pharmacologie… C’est ce que j’ai fait avec 2 cas, dont un inédit, et le recueil est paru le 26 janvier dernier.
J’ai poursuivi le travail d’écriture pendant l’été, notamment lors des vacances dernières en septembre 2015, autour de la piscine (…). Sans exagérer, j’y ai pris environ 8 à 12 heures par cas clinique, avec un acharnement obsessionnel pour vérifier chaque proposition et en cherchant également à rendre le tout intéressant pédagogiquement avec des anecdotes ludiques et/ou historiques. En pratique, je l’ai livré en septembre 2015, mais les éditeurs ont préféré le garder pour l’année suivante, pour ne pas « le gâcher » en ratant la « rentrée littéraire des cas cliniques »… Du coup, le temps de relire et corriger les épreuves, et de patienter, il est enfin sorti le 28 juin 2016. Il pèse 1,01 kg pour 468 pages, mesure 29 cm, et s’appelle sobrement « Dossiers transversaux » (ISBN 9782340011076, pour les intimes).
Il peut se trouver sur le site de l’éditeur ou dans toutes les bonnes librairies spécialisées. (D’ailleurs, je ne serai finalement pas en dédicace au Furet du Nord mercredi prochain. Ils ont annulé. Enfin, ils n’étaient pas au courant.)
Ca m’a pris un temps fou, mais j’ai pu réviser beaucoup de choses, et m’amuser à écrire pour un bouquin accepté par un éditeur. Comme vous connaissez mon penchant pour l’écriture, j’ai écrit ce recueil avec le même intérêt que j’aurais eu à écrire un recueil de nouvelles…
Au final, ce livre de « dossiers transversaux » ne ressemble à aucun autre. Promis !
Dans ce recueil, vous aurez à traiter Mario (dans un cas dont vous pourrez trouver l’extrait ici), conseiller Sonic avant son marathon, diagnostiquer l’ictère d’Homer S… Vous aurez affaire à une faille spatio-temporelle dans votre salle d’attente (et une DeLorean sur votre parking) ; vous serez tantôt médecin de roi, tantôt médecin de Jedi.
Je vous laisse apprécier la qualité des calembours de cette table des matières…
Le titre original du recueil a bien failli être « La myasthénie de Luke S. et autres dossiers fictifs ». Il reflète assez bien l’idée à la base de ce bouquin : faire du lien entre des connaissances médicales pointues et de la culture populaire…
L’autre point original de ce livre est la présence de commentaires historiques et autres digressions. Certes, ça n’est pas « utile », mais c’est – je crois – un moyen de se détendre entre le cas et la correction. En fait, c’est comme proposer un « cahier de plages », mais pour étudiant en 5-6ème année de médecine…
Un peu d’humour, un peu d’histoire médicale, de culture « populaire » donc ; rassurez-vous, il y a aussi (et surtout) énormément de sérieux dans les corrections, avec un accent mis sur la physiopathologie et sur des fiches pratiques…
Enfin, si vous hésitez encore, sachez que ce livre cite Mark Twain, Alexandre Astier, Terry Pratchett et Neil Gaiman et ne coûte « que » 26,50€.
Vous pouvez le trouver chez Ellipses, au Furet du Nord, à la FNAC, sur Amazon, chez Decitre, chez Unithèque, la librairie des Croquelinottes, sur Les Libraires.fr, chez Vernazobres-Grego ou Sauramps Medical. Normalement, vous devriez pouvoir l’acquérir…
Si jamais ce recueil vous plait, n’hésitez pas à laisser un commentaire pour inciter d’autres personnes à « apprendre en s’amusant » à leur tour 🙂 Et en attendant, je n’ai plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture !
Note : Deux commentaires ont été mis en ligne sur MedShake ! Inutile de préciser que leur caractère dithyrambique me fait très plaisir 🙂